Ce soir je sens un vent triste qui arrive de mon ancienne vallée. Ce soir j'ai dû traduire de l'espagnol une lettre de condoléances pour la mort du mari d'une amie ancienne de ma tribu. La première fois que je l'ai lue, je n'ai pas pu la traduire, car des larmes hantaient les frontières de mes yeux en pensant à ce bon homme mort de trop jeune à l'âge de 60 ans, un homme qui était dédié à notre amie dès la première vue il y a plus de 30 ans. Je me rappelle bien la première fois où j'ai fait sa connaissance. C'était à notre petite maison à l'ancienne campagne de Pennsylvanie, même un peu avant la grande arrivé des autres. Lui, il venait d'un village de mineurs au sud, un petit bled moins bien rangé que le notre où il y avait 2 000 âmes et six églises catholiques. Quand même, il était sympa. Ça, je me rappelle très bien. Il s'appelait James, et il avait en lui un bel esprit, un sentiment de fortune, c'était de toute façon un homme d'honneur. C'était bon aussi car la vie de notre amie, Barbara, n'était pas trop jolie jusqu'à là. Alors, James, lui, il était son saveur, et ils restaient amoureux jusqu'à la fin de sa vie. Même que sa maladie était d'une longue durée, et que celle a bien taxé l'esprit déjà affaibli de notre amie, elle est restée à ses côtés, même en lui donnant sa dernière dose de morphine.
Quand même, quant à la lettre - elle voulait bien que je la traduise, car j'avais déjà parlé avec le cousin espagnol au téléphone au passé, et car je cause en espagnol aussi bien qu'en français. C'était, franchement, une lettre touchante, et il y avait une ligne surtout douleureuse où le cousin a écrit:
"Pardonne ma lettre en langue espagnole, mais je crois m'exprimer mieux ainsi, et je peux te communiquer toute la douleur, que en ces moments, envahit mon coeur. Depuis plusieurs moments, mes yeux se brouillent de larmes et je ne peux plus voir l'écran, mais j'ai l'impression de distinguer parmi mes larmes le visage de ce bon être humain qui était James."
C'était ces lignes-ci qui m'ont tellement touché. Moi aussi, depuis sa mort, je vois le visage de cet ancien ami de notre famille dans mes pensées; je réfléchis souvent au passé où je le voyais plus souvent, et à la dernière fois où je l'ai vu, affaibli mais toujours fort d'esprit, un homme pas trop âgé mais qui a beaucoupe et rapidemment vieilli de sa souffrance. Je l'aimais comme s'il était de notre génus, même, d'une certaine manière, je l'aimais plus que ça parceque chez lui il y avait une grosse amitié profonde. C'était un homme qui aimait la vie et les autres, deux qualités généralement absentes parmis les miens.
Ce soir je me souviens du fait que l'absence d'un ami bien aimé, même pire, une absence permanente, laisse un trou dans la tissu de l'existence. Comme le dirait Arundhati Roy: Then there was a James-shaped hole in the universe.
diumenge, de juliol 15, 2007
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