Ce soir, si je meurs, mon seuel regret: je n'ai pas été aimé par un bon garçon. Oui, mes dieux, j'ai essayé, et ça mainte fois, mais je fais quelque chose de mauvais, de très mauvais evidemment, car aucun ne vient me regarder comme quelqu'un de sérieux, où en même temps des exemplaires plus pauvres, plus gros, plus laids, moins intelligents, et toute sorte de combinaison de ces belles qualités peuvent bien trouver pas seulement un amour mais plusieurs! Est-ce que je suis vraiment maudit, alors? Est-ce qu'il faut passer le reste de mes jours ainsi? Si oui, mon seul soulagement est que cette pauvre situation présente la vraie possibilité que vous existez et que vous me détestez. Comme on dirait, un indice sérieux. J'espère bien que ça vous rend contents, de me voir souffrir, de me voir faillir seul, la fin de mes journées prise en mourant seule à mes logements, mes restes pourris trouvés par des inconnus, ou bien par des voisins agités par l'odeur de mon chagrin. Autrement je pourrais bien partir de ce monde parmi les étangers dans un hôpital avec personne pour entendre mes dernières paroles. Ah oui, c'est vrai ces deux scénarios peuvent bien se passer même si j'avais un bel amant de longue durée. Mais au moins, avec lui dans mon passé, mes dernières pensées seraient beaucoup plus douces.
Et si vous existez, je vais certainement demander ce que j'ai fait pour mériter cette condamnation. La seule chose que je veux depuis mon adolescence, la seule chose que je voulais plus que ma carrière, que mes biens, m'a évitée, et mon coeur devient un pauvre mendiant, sans solaz, certainement condamné à mourir plus pauvre qu'il est né. Tout ce que j'ai fait, tout ce que j'ai accomplis, je vais toujours demander si je n'aurais pas fait plus avec un autre à mes côtés...
dimarts, d’agost 28, 2007
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