Un nouvelle onde, l'ancienne est morte...
Je suis fatigué, profondement. Pas de la vie, mais d'un certain aspect de la mienne. Ma cherche, ma quête, la chasse pour l'autre, alors c'est une vieille histoire, plaintivement racontée par des millions à chaque tour. Moi, je suis comme eux, exaspèrement banal dans mon désir, et aussi ignorant qu'eux en même temps. Et pourtant, je mérite mes blessures. Je savais mieux, mais je suis sortie quand même comme Don Quixote, en sortant pour engager les moulins de vent à bataille. Mais, heureusement, parmi les traces des feux du passé, il me reste une restauration, un renouvellement, un nouvel embrassement d'un sentier relativement ancien.
C'est le moment, c'est l'aube de la journée - en fait c'est presque comme mon amie ancienne et moi somme liés dans une danse ancienne où elle prend son tour et moi le mien. Maintenant elle commence à découvrir de nouveau les plaisirs du corps - c'est à dire, de l'amour charnal, et moi, je les rejette peu à peu. Je rentre dans les abîmes obscures de mon propre passé où je peux être à l'aise dans le noir, dans ma solitude.
Hier, tu vois, je me suis laissé être séduit, et maintenant je me sens un traître. Qu'est-ce que j'ai fait alors? Est-ce que j'ai ouvert mon coeur à des blessures si graves? Est-ce que je me suis donné à l'autel des imbeciles?
Ou bien, est-ce que j'ai trouvé le vrai amour et je suis trop idiot de le reconnaître?
Mais même si c'est le vrai amour, est-ce que j'ai même la capacité de l'absorber? Cela, je doute. Je n'ai plus de capacité. Je suis crevé. La faim créée par la faute de vraie jouissance, de vraie romance pendant non seulement des mois, ou des années, sinon les décenies, a tué une certaine zone de mon être. Je n'ai que la capacité de jouer un rôle, et cela même cela, temporairement.
On peut vivre quelques mensonges, mais pas d'autres.
Tout évidemment, je ne peux pas être le sien. Je ne peux pas être l'amant de personne, pas l'amant total. Je n'ai plus la capacité, si jamais je l'ai eue. C'est une perte, une faute de mon existence. J'ai perdu mon chemin au long de mon éducation sentimentale. Je n'ai jamais aimé ma mère comme Proust, quand même je suis presqu'aussi abîmé que lui.
Le cerveau crée des ponts, des liens entre des pensées, des concepts, mais les plus durants sonts les plus épais, les sentiers, les ponts les plus developés. Si longuement j'ai dormi seul. Si longuement j'ai joui des étrangers, si longuement je me suis plaît aux chaleurs banales que maintenant je n'ai plus de force à accepter les vraies émotions d'un amant.
Oui, peut-être avec du temps mon cerveau pourrait se configurer de nouveau. Mais, où c'est l'aube d'une nouvelle vague d'un côté, il faut que je me rende compte du fait qu'il y a, essentialement, très peu de jours qui me restent.
Mon destin c'est de rentrer dans la terre aussi seule que quand j'y suis entré. Il n'est pas juste de faire semblant d'aimer où on n'a plus la capacité de le faire. Si cette personne reste seule sans moi, elle est de meilleur état qu'avec moi à ses côtés.
L'absence vaut mieux que la torture présente....
dissabte, d’abril 16, 2005
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1 comentari:
Cher Robert,
I think I understand most of what you have written. I am at the point in my discovery where I think it is better to have an empty heart than to bear the pain of having it full. My heart is breaking every day, despite the grandeur of my blog. I now have experienced what I once believed to be a myth - True Love. I thought the whole notion was something to be cast aside with adolescence. I think I may have been correct.
No matter how good it feels to truly love someone in the romantic sense, it ultimately ends with grief.
To get a taste of heaven only to be cast out through circumstance, will, or one's inherent nature is the ultimate cruelty. To find out that the heaven was just an illusion is one thing....but to know that it exists and the gates are locked is another.
We have much to discuss upon my visit.
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