dijous, d’agost 18, 2005

We Interrupt This Travel Log for an Emotional, Angst Ridden Outburst (French / Spanish / Cornish / Occitan)

Mais qu'est-ce qui me passe, qu'est-ce qui me prend comme ça? Ce n'est pas vrai que je sais mieux? Ce n'est pas vrai que la fin prévue de cette entreprise est mauvaise? Combien de fois est-ce que je peux finir mal avant de me cristaliser et puis me briser? Mon coeur, mon pauvre coeur pauvre, si longuement privé des eaux de vrai amour, maintenant les petites maudites sémilles de ma propre destruction commencent à se pousser comme des pissenlits! Et après, et après, qu'est-ce qui va me rester? Un champs jaunâtre et blanc en pourrissant après un été trop lascif? De souvenirs trop doux qui se mêlent à statut dégueulasse avec des crises d'angoisse et de soliltude?

Piaf a bien demandé, à quoi ça sert l'amour? Sa réponse, toujours la même, l'amour fait pleurer, l'amour fait souffrir, l'amour te laisse un goût de miel, l'amour c'est éternel!

Une punition éternelle alors, ou bien qui va rester longtemps bien que ça soit relativement jeune dans les sociétés humaines, en tant que nous l'envisageons. L'amour pèse, l'amour entre comme un feu et ne laisse que la désolation...

C'est une putain bien douée et bien manipulatrice - le pire des vampires, un revenant sans forme, sans matière qui existe partout mais ce qui est impossible à voir!

Mes ple 'ma ow caryor? Nyns omma? Mes yma ev omma yn ow golon, hag ev a wra kewsel dhymm war'n pellgowser. Ev vydh dos haneth a-nos? Je ne sais pas même... mais l'espoir me hante quand même, aussi bien que l'amour même.

Si, l'enfer existe. On le trouve facilement lorsqu'on commence à rêver, à désirer, à dépendre d'un autre être humain aussi faible que toi mais avec un coeur de fer qui ne bat que très infréquemment ou bien se trouve perturbé par une vie de peur si profond que même la pitié pour une âme une fois aimée, un corps une fois baisé, ne peut jamais achever son centre...

Ce soir j'entends les notes de ma camarade, Chavela Vargas, ce qui me donnent un peu de consolation, mais aucune solaz:

Yo quiero luz de luna
Para mi noche triste
Para soñar divina
La ilusión que me trajiste
Para sentirte mía,
mía tú
Como ninguna

Pues desde que te fuiste
No he tenido luz de luna
Pues desde que te fuiste
No he tenido luz de luna

Si ya no vuelves nunca
Provincianita mía
A mi senda querida
Que está triste y está fría
En vez de en mi almohada
Lloraré sobre mi tumba

Pues desde que te fuiste
No he tenido luz de luna
Pues desde que te fuiste
No he tenido luz de luna

Yo siento tus amarras
Como garfios,
como garras
Que me ahogan en la playa
De la farra y el dolor
Y siento tus cadenas a rastras
En mi noche callada
Que sea plenilunada
Y azul como ninguna

Pues desde que te fuiste
No he tenido luz de luna
Pues desde que te fuiste
No he tenido luz de luna.

3 comentaris:

Unknown ha dit...

*sigh*

I feel your pain. Believe me.

Unknown ha dit...

OMG, the above commenter did not just quote The Facts of Life!! It shall now be stuck in my head for the remainder of the evening. Argh.

Actually, that made me laugh. :-)

Robert Jones ha dit...

It never hurts to have a little levity from time to time.